Transformation numérique de l’enseignement : quel futur ?
Dans un monde qui bouge constamment, difficile d’imaginer une éducation qui stagne. Le monde de l’enseignement supérieur s’est rapidement mis sur les rails de la transformation numérique : de la communication aux cours, en passant par les révisions ou les concours, zoom sur de nouvelles pédagogies 2.0.
Difficile d’imaginer de quoi l’école de demain sera faite pour les générations qui n’en sont encore qu’aux abécédaires et aux tables de multiplication. Une chose est sûre, l’école, du primaire à l’enseignement supérieur, est en mutation. Tablettes en CP, révisions du bac sur smartphone ou bases de code : le numérique s’invite entre les cahiers et les ardoises.
La technologie dans les mains des plus jeunes
Selon les prévisions à 2030, deux tiers des jeunes qui commencent leur vie scolaire exerceront un métier qui n’existe pas encore. Ces métiers seront pour la plupart tournés vers les nouvelles technologies, le numérique, et tous ces domaines qui prennent de plus en plus de place dans nos vies. Alors, pour leur mettre les pieds dans ce monde, ou plutôt les mains sur les tablettes, l’éducation nationale équipe ses écoles.
Tableaux interactifs, exercices sur tablettes et même initiation au code dès le primaire : les écoles primaires se numérisent et les écoliers, souvent déjà habitués aux écrans, semblent y trouver leur compte. De nombreuses entreprises se positionnent pour rendre les nouvelles technologies ludiques et intégrer la culture numérique chez les plus jeunes.
Le code informatique en primaire
De nouveaux types d’écoles qui suivent les modes
Si les élèves actuellement en primaire touchent de plus en plus tôt aux écrans, pour la génération née avec les ardoises et les craies, c’est plus compliqué. Habitués depuis l’adolescence aux smartphones, les étudiants d’aujourd’hui se forgent une culture numérique plus tardivement. Pour cette génération attirée par les nouveaux métiers du web, les établissements d’enseignement supérieur s’adaptent. De nouvelles écoles aux pédagogies innovantes font leur apparition.
On peut notamment citer l’école 42 de Xavier Niel (Free), pour apprendre le code sans profs ou toutes ces écoles qui basent leurs enseignements sur la pratique, la mise en œuvre avec des entreprises. On peut également parler des Moocs diplômants. Ces formations en ligne permettent d’élargir ses compétences en suivant des cours à son rythme, sur des plateformes interactives.
Faire bouger les lignes pour coller au marché de l’emploi
Si le numérique s’invite sur les bancs des écoles, c’est avant tout pour faire face aux évolutions du marché du travail. Il y a 10 ou 15 ans, qui était capable de définir les missions d’un trafic manager ou d’un développeur d’applications ? En plus de se multiplier, les nouveaux métiers du web recrutent ! Il est donc assez urgent pour les écoles de former les experts en code, développement, e-commerce, référencement web,… de demain. Et pour leur recrutement aussi, les écoles misent sur les nouvelles solutions. Aux classiques salons étudiants et portes ouvertes, elles préfèrent les plateformes web, comme Diplomeo, ou les Facebook Live par exemple.

Données issues du site Wiserskills
Les programmes traditionnels des écoles de commerce ne forment plus des managers, mais des « makers », capables de comprendre les enjeux économiques d’un grand groupe international tout comme dialoguer avec un développeur web. Dans un paysage de l’emploi où le maître mot est polyvalence, les écoles apprennent à diplômer des jeunes modulables et sensibilisés aux évolutions de demain, voire d’après-demain…
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