Matthieu

Toutes ces démarches qui peuvent se faire en ligne en 2018 !

Qu’il s’agisse de déclarer ses revenus, de créer son entreprise, d’obtenir une copie d’acte civile, une carte grise ou encore de s’inscrire sur les listes électorales, de plus en plus de démarches administratives sont disponibles en ligne. Ces services rencontrent un véritable succès à en croire de récents sondages, et l’offre devrait encore s’élargir dans les mois qui viennent.

Les Français satisfaits des démarches en ligne

Dans son dernier tableau de bord des services publics numériques, paru fin 2016, le secrétariat général pour la Modernisation de l’action publique (SGMAP) a révélé que 3 Français sur 4 ont effectué une démarche administrative en ligne durant les 12 derniers mois. Ces chiffres montrent « une constante augmentation du canal numérique […] et la satisfaction toujours très élevée des particuliers et des entreprises de plus de 10 salariés envers les démarches en ligne ».

Par rapport à 2015, c’est une hausse de 2 % pour la réalisation de formalités en ligne, et 90 % des particuliers qui ont testé se disent satisfaits des services mis en place. Du côté des entreprises même constat, 74 % des sociétés de plus de 10 salariés ont opté pour la dématérialisation, +8 % par rapport à l’année précédente, et 95 % en sont tout à fait satisfaites.

Parmi les démarches les plus effectuées sur le net, on retrouve les demandes d’extraits de casier judiciaire (94 % des demandes sont faites en ligne), les déclarations préalables à l’embauche pour le régime général (98 %) et les demandes de bourses et logements étudiants (100 %). Si l’intégralité des dossiers est désormais déposée en ligne par les élèves, ils ne représentaient que 12 % en 2013, c’est dire l’importance de l’intérêt des Français pour la dématérialisation.

Services et formulaires

Les démarches en ligne concernent désormais tous les secteurs. Vous pouvez par exemple déclarer un changement d’adresse, demander un acte de naissance, acheter en ligne un timbre fiscal pour un passeport ou encore payer une amende. Concernant son véhicule, c’est près d’une dizaine de services qui sont ainsi disponibles : connaître le solde des points d’un permis, refaire sa carte grise en cas de perte, de vol ou de détérioration, demander un certificat d’immatriculation d’un véhicule via des sites spécialisés comme eplaque par exemple…

Autre service encore méconnu, celui qui permet de calculer les indemnités en cas de licenciement abusif ou le calcul de l’évolution d’une facture d’électricité. Les salariés, fonctionnaires et travailleurs ont également la possibilité d’estimer le montant de leur pension de retraite. Enfin, ces démarches en ligne concernent aussi des modèles de documents, comme une attestation sur l’honneur, une lettre de démission, une demande de congé parental à temps plein ou une attestation d’hébergement.

Si ces démarches en ligne remportent un vrai succès, c’est en raison du gain de temps qu’elles procurent. En effet, plus besoin de se déplacer ni de se rendre disponible à des heures précises pour obtenir ce que l’on veut. Les services sont simplifiés, accessibles à tous et font sans surprise l’unanimité.


Timing d’achat de billets d’avion en ligne : mon analyse

Acheter son billet d’avion en ligne fait désormais partie des habitudes des Français. Que l’on soit plutôt adepte des réservations à l’avance, ou que l’on préfère attendre le dernier moment, les techniques pour espérer payer son billet moins cher sont nombreuses. Il faut dire qu’il est vraiment possible de faire des économies, voici quelques astuces à connaître pour profiter des meilleurs prix, toute l’année, et pour toutes les destinations !

Pourquoi les prix varient-ils ?

Un matin, l’envie vous prend de réserver un billet d’avion pour une destination lointaine (ou pas), histoire de changer un peu de paysage et de profiter de quelques jours loin du quotidien. Vous cherchez en ligne les meilleurs prix, par chance, le tarif du billet que vous convoitez non seulement entre dans votre budget, mais en plus le prix affiché est vraiment intéressant. Vous gardez en tête ces informations, commencez à réfléchir à l’organisation du voyage, et le lendemain c’est décidé, vous réserverez ! Quelle surprise de constater que les tarifs ont déjà changé, et que le prix intéressant jusqu’alors vient de prendre une sacrée inflation ! Que s’est-il passé en l’espace de quelques heures, pour que la différence soit telle ?

Des spécialistes se sont penchés sur la question, et ils ont appelé cela le « yield management » (que l’on pourrait traduire par optimisation de la recette tarifaire). L’idée est simple, plus l’avion se remplit, et plus le prix du billet augmente. En quelques heures le prix de votre billet a pris 35 % ? D’autres voyageurs ont sans doute réalisé une réservation pendant que murissiez votre projet de voyage. Certaines destinations, moins prisées, subissent peu ce type de procédés. Cependant vous ne pourrez pas y couper, si vous ne vous décidez pas lors de votre première recherche, les tarifs auront sans aucun doute évolué.

Et si cela se passe ainsi, c’est en raison d’un deuxième effet, celui du « IP tracking ». Le principe, là encore, est très simple. Votre opérateur enregistre votre recherche de billet et l’associe à votre adresse IP. Si vous achetez, pas de problème, mais si vous attendez, lors d’une nouvelle recherche, l’opérateur se souvient de votre intérêt pour un vol et vous le propose à nouveau, mais cette fois avec un prix majoré. Chez le consommateur, cela créé de l’angoisse, une sorte de stress, on se dit que le nombre de places diminue et qu’il faut vite se décider. Il s’agit tout bonnement d’une façon stratégique de vous faire acheter rapidement.

Heureusement, ces pratiques peuvent être contrées. Car il existe bel et bien des façons d’économiser sur l’achat d’un billet d’avion, et ce sont les spécialistes du voyage qui le confirment.

Faire des économies, mais comment ?

Pendant quelque temps, une rumeur a agité la toile. Si l’on veut acheter un billet d’avion moins cher, il suffit de le faire le mardi, à 3h du matin… Ce n’est pas la seule « astuce » que l’on peut lire en ligne. Par exemple, un économiste japonais, Makoto Watanabe, estime qu’acheter 8 semaines avant le jour J permet de profiter des meilleurs tarifs. Si tout cela peut sembler bien fantaisiste, il faut reconnaître qu’il y a du vrai.

En effet, les compagnies fixent leurs prix selon différents critères. À titre d’exemple, on trouve en ligne un graphique permettant d’analyser les tarifs d’un vol Paris-New York pour le 4 mai 2016.

 

On constate bien qu’en achetant à l’avance les prix sont plus intéressants, mais que les mardis ne présentent pas plus d’avantages qu’un autre jour. Les baisses de prix ponctuelles peuvent s’expliquer par des ouvertures de ligne ou des promotions, mais ne dépendent pas du jour de la semaine.

Faire des économies sur l’achat des billets d’avion est possible, et c’est l’un des plus célèbres experts du voyage, Opodo, qui nous donne les astuces pour réussir. D’après ce spécialiste, il y a trois façons de dépenser moins sur un billet d’avion. Il faut :

  • Acheter son billet plusieurs mois à l’avance, ou quelques jours seulement avant le départ
  • Réserver certains jours dans la semaine
  • Réserver certains mois de l’année

Aussi étrange que cela puisse paraître, certains jours ou certains mois sont plus propices quand il s’agit d’acheter son billet d’avion.

Quand on regarde les tendances des mois les moins chers pour les billets on s’aperçoit que novembre pour les vols domestiques et les moyens-courriers, et que septembre pour les longs courriers présente les meilleurs prix. Quand on analyse dans le détail, on apprend que pour un Paris-Lisbonne, le mois d’octobre reste le meilleur moment pour acheter, au contraire du mois de juillet, présenté dans ce cas comme le plus cher. Il faut dire que la saisonnalité a également un impact sur les tarifs. Vous voulez vous rendre à Barcelone, partez en janvier. Pour Bangkok, mieux vaut prévoir ses vacances en juin.

Opodo livre une autre astuce, mieux vaut attendre le dernier moment pour les destinations les plus lointaines.

Si vous alliez toutes ces informations, et que avez en plus quelques idées pour moins dépenser en voyage, vous êtes certains de passer un séjour au meilleur prix.


En France le Web permet au ministère de la Santé de faire des économies, voici comment

Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a évoqué le 22 octobre dernier quelques pistes qui pourraient permettre à son ministère de faire des économies. De mesures qui ont pour but de réduire les dépenses de fonctionnement de son ministère, celles qui sont liées à l’assurance maladie en particulier.

Les hôpitaux au cœur de toutes les attentions

Les hôpitaux seront les plus touchés par ces mesures, car au-delà de renforcer la traque aux actes inutiles, la ministre entend mutualiser certaines dépenses pour économiser jusqu’à 1 milliard d’euros. Cette mesure pourrait entraîner à terme, une profonde modification du fonctionnement des hôpitaux puisqu’un bonus sera mis en place et octroyé aux personnels de santé qui assureront une pratique de qualité avec des soins pertinents. Des efforts seront également menés pour raccourcir les délais d’hospitalisation (chirurgie ambulatoire).

Trop de centres de chirurgie

Certes, les urgences doivent être facilement accessibles partout en France,mais la sous-exploitation des unités de chirurgie entraîne un manque à gagner, mais surtout des dépenses importantes en matière d’équipements et d’entretien. Pour être rentable, un centre devrait accueillir environ 1500 interventions par an, mais ce quota n’a jamais été atteint étant donné le nombre trop élevé de sites éparpillés sur le territoire. Le Ministère prévoit la fermeture de plusieurs centaines de centres et une réorganisation des centres de chirurgie spécialisés sur l’ensemble du territoire.

La distribution de médicaments

La distribution de médicaments via le réseau traditionnel coûte environ 8 milliards d’euros à l’assurance-maladie. La marge très importante des pharmaciens est particulièrement remise en cause. Il faut dire que ces professionnels reçoivent 1.5 milliard d’euros de marge arrière des laboratoires pour la mise en vente de leur produit. Ils reçoivent également près de 500 millions d’euros de prime par an. Ces sommes sont pourtant répercutées sur le prix de vente par les laboratoires et sont donc remboursées par l’Assurance-maladie. Pour contrer ces abus, la ministre compte faire appliquer la loi sur l’interdiction de la pratique des marges arrière ainsi que sur la valorisation de nouveaux circuits de distribution. De nombreux e-commerces permettent aujourd’hui l’achat d’équipements médicaux comme ici avec de nombreux modèles d’ECG disponibles en ligne.

Le développement de la télémédecine

L’e-santé est l’avenir de la médecine notamment dans les zones de désert médical. Elle devrait permettre de régler plusieurs problématiques, dont celui du coût de déplacement du personnel de santé pour des consultations de routine.

La fin du laxisme sur les fraudes à l’assurance-maladie

En 2016, les fraudes sur les prestations et les cotisations à l’assurance-maladie auraient coûté à l’État quelque 1.2 milliard d’euros. Les dispositifs de surveillance seront renforcés afin de pénaliser ceux qui tenteraient d’abuser du système.

En outre, le cas du tiers-payant généralisé aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d’affections de longue durée fait encore débat. Techniquement, le Ministère de la Santé ne peut encore faire face à cette réforme votée sous le quinquennat de François Hollande. Cette mesure signifierait en effet qu’un plus grand nombre de bénéficiaires pourront désormais être dispensés d’avancer les frais de consultations.


Des services contre des données : le nouveau « gratuit »

Le business « services contre données » devient une véritable tendance qui inspire de nombreuses jeunes startups. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce nouveau business et sur la façon dont les startups se rémunèrent.

Le business des services contre données : Comment ça marche ?

La vente d’un produit ou d’un service avec un business model freemium ne permet pas à une start-up de fonctionner sur le long terme. Ce modèle consiste en effet à proposer ledit « produit » ou ledit « service » gratuitement pendant une durée déterminée ou en essai (exemple : des logiciels de gestion locative en ligne proposent un essai gratuit allant de 15 jours à 1 mois et des offres premiums à partir de 15 euros par mois.). L’utilisateur est ensuite obligé de payer une fois la période d’essai terminée ou s’il souhaite accéder à davantage d’options.

Quelques start-up ont trouvé le moyen de contourner ce problème en proposant d’échanger le service en question contre les données personnelles de l’utilisateur. C’est le cas par exemple lorsqu’on souhaite passer son contrôle technique sur controletechniquegratuit.com.

Le principe est simple. La start-up française propose aux automobilistes de leur offrir leur visite technique en échange de leurs données personnelles (carte grise, assurance auto, carnet d’entretien, coordonnées, etc…). Ces informations privées seront ensuite monétisées par la start-up auprès des professionnels du secteur automobile (compagnie d’assurance, garagiste, etc..). Ainsi, en cas de contre-visite, l’utilisateur reçoit des propositions de réparation et d’entretien de véhicule de quelques-uns des 2000 garagistes partenaires.

Les différentes méthodes de récolte de données

On note également une grande différence au niveau de la méthode utilisée. La récolte des données personnelles peut se faire volontairement comme sur ControleTechniqueGratuit.com où les automobilistes sont amenés à remplir un formulaire de renseignement en échange d’un contrôle technique offert.

Dans certains cas, la collecte de données privées se fait à l’insu des utilisateurs. L’exemple le plus concret est celui des réseaux sociaux. Twitter et Facebook exploitent toutes les données que vous partagez en ligne (photos, vidéos…) en échange de la gratuité de leur service. Il arrive aussi que les internautes fournissent sans le savoir des données exploitables lorsque vous faites des recherches sur internet. En retweetant un contenu, vous venez de fournir une indication sur vos centres d’intérêt.

Ils étudient votre comportement en ligne pour pouvoir ensuite proposer des publicités ciblées aux annonceurs via leur service (lorsque vous gérez une page de vente de produit ou de service sur Facebook et que ce dernier vous demande si vous vouliez le « booster »). Ce modèle rencontre de sérieuses critiques notamment parce que les traces numériques laissées par les utilisateurs ne cessent d’augmenter jour après jour, mais ceux-ci ne touchent rien.

Quelques start-ups comme Yes Profile ou Citizenme proposent aux internautes de vendre leurs données numériques contre des bons de réduction auprès de marques. L’objectif est de fournir des données plus précises et plus exploitables aux annonceurs (mail correct, adresse complète, etc… ). Ces start-ups travaillent donc avec les marques qui réduisent ainsi leurs dépenses de prospection et d’études de marché pour savoir ce que veulent leurs clients. Grâce aux données récoltées, ils savent exactement à qui ils doivent proposer leurs produits.


Bilan 2017 de l’éducation 3.0 en France

L’éducation est l’un des domaines qui profitent le plus des innovations digitales. Les différents acteurs du secteur prennent conscience qu’une mutation profonde des différents métiers de l’enseignement est nécessaire pour avancer, et s’ouvrent peu à peu à de nouvelles façons d’apprendre.

Les apports de l’Edtech ou la fusion de l’éducation et de la technologie

Bien que ce secteur soit très en retard en matière de digitalisation, le constat 2017 est pourtant sans appel. L’Edtech a un grand avenir devant lui. Les plateformes d’éducation et de formation en ligne ont explosé en raison des nombreux avantages qu’elles apportent. Tous les acteurs du milieu reconnaissent la nécessité de la digitalisation de l’éducation. Même l’État participe en intégrant 500 écoles et collèges à un programme de numérisation à l’échelle nationale.

Les élèves ne sont plus de simples spectateurs et auditeurs. Sur Adways par exemple, des solutions interactives sont proposées pour permettre aux étudiants de rentrer au cœur d’une vidéo de cours et de laisser leur commentaire ou de participer en live comme dans une salle de classe traditionnelle. Un grand nombre de startups propose désormais des tutoriels d’auto-apprentissage.

Les élèves de ces plateformes sont préparés aux nouveaux métiers numériques notamment parce que certaines startups leaders dans leur branche comme OpenClassRoom deviennent des partenaires privilégiés de différentes institutions telles que Pôle Emploi.

En France, près de 7 millions d’élèves se rendent chaque jour à l’école, sans compter le nombre d’étudiants qui tous les ans sont obligés d’engager d’énormes frais pour rejoindre leurs établissements supérieurs. Grâce aux avancées technologiques, plusieurs startups Edtech proposent de nouvelles solutions pour soulager les apprenants et alléger le travail des enseignants.

Les startups Edtech qui réinventent l’apprentissage en 2017

Les exemples de jeunes pousses qui œuvrent pour une éducation nouvelle ne manquent pas.

UNOW est la startup spécialisée dans les MOOCs en ligne. Ces formations à distance permettant d’accueillir un très grand nombre de participants offrent un excellent moyen d’acquérir de nouvelles compétences en apprenant à son propre rythme. L’encadrement, la communauté d’entraide et la flexibilité de ces MOOCS sont une motivation supplémentaire pour les étudiants qui doivent concilier travail et études ou ceux qui jonglent entre vie de famille et formations professionnelles.

SPEAKEN est une application 100 % mobile offrant une dimension internationale à l’apprentissage des langues en appliquant la méthode du « speed language learning ». Désormais, depuis votre smartphone, il est possible d’échanger en chat vidéo ou audio avec des gens du monde entier pour améliorer la maîtrise d’une langue. Sur un concept similaire, la startup YES’N’YOU permet aussi à tous de pratiquer n’importe où, n’importe quand tout en proposant une évaluation du niveau de chaque participant.

KWYK a été créé en 2001 pour aider les enseignants à donner des devoirs à la maison personnalisés aux élèves. Dans un souci de prendre en considération les faiblesses de chacun, les professeurs peuvent créer et distribuer des devoirs individualisés rapidement et facilement sur la plateforme. Il lui suffit de choisir la thématique et les exercices proposés dans la base de données de la plateforme, régulièrement mise à jour. Le concept se démocratise puisqu’il permet d’éviter les devoirs communs et les recopiages infructueux pour l’élève.